Au-delà, la mer
Ce qui restera de ces vagues au-delà des tiges brûlées par le soleil d’août, de fer forgé et d’ampoules ternes. Ce qui restera de ce mouvement éternel et lourd, au-delà des barricades de béton qui dominent, en vain, l’indomptable. Ce qui restera de cette sécheresse, de cette lourde poussière de terre terne. de la terre terne, de rouille avide de vie de couleurs vives et aveuglantes. Ce qui restera de cette mer, de ce perpétuel cri saumâtre qui dévorant le rivage, des épaves qui gisent sans défense, de sel et de saveur au-delà, la mer.
Photos de Pietro D’Ambrosio
Texte de Clara D’Ambrosio
コメント