Je ne suis qu’un vieux mur oublié
couvert de femmes langoureuses blasées
Elles et moi chaque jour désabusés
Passantes,passants passent hagards
bien trop vite,à peine le temps d’un regard
même pas l’instant d’un fugitif regard
Je rêve qu’un jour, d’un geste élancé
un poème viennent s’allonger sur mon crépi
Je rêve qu’un jour,sous mes balcons ridés
ses mots inspirent alors une mélodie
Poème de Philippe Despeysses
www.facebook.com/philippe.despeysses
Photo de Hervé Hette
www.hervehette.net
Comments