
For Ben Hardus
Ben
You were talking to the night
because you were saying
that the night is alone
Ben
Y’re now in the night
W’re talking to you
because we don’t want
to leave you alone
with the night
Ben
Siempre, siempre, siempre
we were singing together
before the wind takes us
because we wanted to go
we wanted to go further
where the sound of nature is music
where the silence of nature is poetry
Ben
Now without you
we still have to go
we still have to go further
because of you
because of your music
because of what you’ve been
Ben
Don’t forget those crazy men
in this strange land of Barruecos
because those crazy men
they will never forget you
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Poetic text : Phillipe Despeysses, Philippe Pons and Hervé Hette
Photography: Hervé Hette www.hervehette.net
In memory of BEN HARDUS a young and talented Dutch musician who « flew away in the night » in 2020

Pour Ben Hardus
Ben
Tu parlais à la nuit
parce que tu disais
que la nuit est seule
Ben
Tu es maintenant dans la nuit
alors nous parlons avec toi
Nous ne voulons pas
te laisser seul avec elle
Ben
Siempre, siempre , siempre
nous chantions ensemble
avant que le vent ne nous emporte
Nous nous devions de continuer
de continuer à aller plus loin
là où l’écho de la nature est musique
là où le silence de la nature est poésie
Ben
Maintenant sans toi
nous nous devons de continuer
de continuer à aller plus loin
à cause de toi, de ta musique
à cause de ce que tu as été
Ben
N’oublie pas ces hommes « fous »
dans cette terre des Barruecos
car ces hommes « fous » eux
ne t’oublieront jamais...
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Texte poétique de Philippe Despeysses, Philippe Pons et Hervé Hette
Photos : Hervé Hette

En mémoire de BEN HARDUS un jeune et talentueux musicien hollandais qui « s’est envolé dans la nuit » en 2020

So beautiful... Thank you so much.
Toujours avec toi Ben..
C'est un émouvant témoignage rendu dans poesiarevelada, cette semaine, après la disparition brutale du tout jeune musicien, Ben Hardus.
Les mots du poème en anglais et en français s'harmonisent avec justesse aux accords étirés et liquides de la bande sonore, en contrepoint de quelques portraits de Ben Hardus, qui nous montre sa bouille encore toute enfantine.
Thierry