Port Sainte Marie La Mer
Une lumière jaune balaie le chenal.
Dans le port englouti par le sable ne reste qu’un bateau
ancré à un ponton provisoire.
Le marin seul n’entend plus rien,
Au loin le sourd fracas des vagues
Couvert par les coups d’une drague
Et puis plus rien.
Soudain un éclair qui le guide,
Il court vers elle, la caresse,
La respire, les mains se pressent,
Est-ce un fantôme au bord du vide ?
Un cri de mouette, un vent léger sur le chemin,
Le souffle de la mer dans le creux de sa main,
Trois heures du matin le ciel encore sombre
Et dans l’instant, il s’aperçoit
Que le corps tiède laisse une ombre.
Rien. Plus personne près de soi.
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Texte : ©Thierry Quintrie Lamothe
Mai 2023
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Photos : ©Pascal Cambrillat 27, chemin du Tolier 26460 Bezaudun / Bîne pascal.cambrillat@yahoo.fr
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