« Un jour, un jour, c’est sûr
Reviendra le jour pur
L’immense jour d’avant le temps » (Claude Nougaro)
La chaise furibonde
Se lèvera vagabonde
Armée d’envies jusqu’aux dents
« Un jour, un jour, c’est sûr... »
Toi passant coupera bien sûr
ce fil qui la retient
La chaise folichonne
Partira pour d’autres zones
Là où siègent des gens de bien
Car les chaises de la rue
n’aiment pas rester nues
Elles veulent la chaleur des corps
Sentir le vélin des fessiers
les galbes et les déhanchés
Surtout être plus que bouts de décor
Et puis quelle honte, quelle tâche
que celui, que celle qui les attache
Qu’elles se lèvent sans faiblir
direction là où ça vibre
À elles alors de nous choisir
Vivent les Chaises (enfin) Libres
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Poème : Felipe de la Garnacha
Photographie : Trebor M.
Merci et bravo superbe poème je partaage.